Oublier : c'est humain !
Notre mémoire fonctionne un peu comme la rédaction d’un journal.Le standard reçoit tous les jours du courrier, des documents, des colis, des publicités, etc., qui sont ensuite dispatchés dans les différents services.
Certains courriers traînent durant des semaines sur un bureau car leur destinataire n’a pas le temps de les traiter. D’autres sont jetés à la poubelle et d’autres, classés dans des armoires où ils ne serviront peut-être jamais. D’autres encore servent immédiatement pour écrire un article. Pour cela, son destinataire a pu s’aider de précédents documents déjà classés ou chercher ailleurs un complément d’information.
Au final, dans cette rédaction, si l’on regarde ce que sont devenues différentes informations arrivées le même jour, on voit bien qu’elles ne subissent pas toutes le même traitement : certaines sont mises au rebut, d’autres sont en cours de traitement, certaines ont probablement été perdues (y compris des informations importantes), d’autres ont rejoint des bases de données...
Eh bien c’est exactement pareil dans un cerveau : les informations qu’il reçoit ne sont pas toutes stockées dans la mémoire à long terme. Et cela n’a pas forcément de rapport avec la qualité de l’information !
En effet, cela dépend aussi de la façon dont cette information est arrivée jusqu’au cerveau : noyée dans une masse d’autres informations ou pas.
Pour mémoriser, il ne suffit pas seulement de le vouloir. Il faut être capable de se concentrer et de relier la nouvelle information à d’autres données plus anciennes et déjà acquises.
Plus c’est revu, plus le cerveau traite la même information sous différents angles, plus elle a de chances d’être stockée solidement et pour longtemps !
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